Un film d’animation de Stephen Anderson, basé sur le roman A day with Wilbur Robinson de William Joyce.
Meet the Robinsons raconte l’histoire de Lewis, un jeune enfant abandonné vivant dans un orphelinat. Ce dernier doit être un disciple de Rocky puisqu’il obéit à la morale enseignée par ce dernier : « Keep moving forward – Continue d’avancer ». Grâce à cette philosophie, à son extraordinaire talent pour les sciences et à son imagination débordante, il parviendra à faire du monde un endroit merveilleux en seulement quelques années.
Mais, comme la perfection n’est pas de ce monde, les exploits de Lewis créent un jaloux. Assisté d’un chapeau machiavélique, ce vil personnage s’emparera d’une machine à voyager dans le temps et cherchera à détruire l’existence miraculeuse du jeune inventeur. Toutefois, un autre visiteur du futur, bien décidé à conserver le statut-quo, viendra à la rescousse du clone de Da Vinci.
Notez qu’il n’y a toujours pas été question de la famille Robinson dans ce synopsis. C’est que l’intrigue défile à une vitesse vertigineuse, se dirige dans tous les sens et suit une logique qui ne peut être comprise que par un enfant. Il devient ainsi très dur de la résumer convenablement.
Néanmoins, avec une moyenne de deux gags par seconde, une vingtaine de personnages tous plus excentriques les uns que les autres, des voitures volantes à voyager dans le temps, un dinosaure, des chapeaux-robots machiavéliques et de l’animation 3d projeté en 3d nécessitant le port de verres polarisés, Meet the Robinsons parviendra à maintenir l’intérêt d’un gamin de 9 ans, même si ce dernier a perdu ses comprimés de Ritalin.