La cité interdite

le

Une fiction animalière de Philippe Calderon.


D’un côté une immense termitière aux allures de château fort. De l’autre, une horde nomade de fourmis carnivores. Une guerre sans merci les opposera dans La cité interdite.

Une fourmi rouge
Une fourmi rouge

Toutefois, comme dans X-Men 3, la bataille tant attendue n’occupera que le dernier acte du film. D’ici là, le long métrage se divise en deux parties distinctes présentant les belligérants.

Dans le coin rouge: les fourmis. Elles traversent les montagnes, les ruisseaux et la plaine. Elles chassent, dépècent et avalent de multiples proies sur leur passage, y compris un serpent! Dans le coin bleu: les termites. Elles construisent une impressionnante termitière et s’affairent à la réparer quand une branche d’arbre s’effondre sur son sommet.

La reine thermite
La reine thermite

Le réalisateur est parvenu à infiltrer des caméras à l’intérieur de la cité et captent des images saisissantes de la reine termite, véritable cœur de la colonie, à l’œuvre. Le comportement des fourmis impressionne tout autant. S’agrippant les unes aux autres, elles forment des remparts vivants la nuit ou des ponts vivants au-dessus de cours d’eau.

Quoique le film s’étire un peu trop malgré ses maigres 82 minutes, regarder des insectes minuscules devenus géants sur un écran de cinéma demeure une expérience magique.