Un film de Yohei Fukada, avec Eri Otoguro, Chise Nakamura et Manami Hashimoto, Japon, 80 minutes.
Il n’y a pas que Uwe Boll qui torture les « gamers » en adaptant avec maladresse leurs jeux vidéos préférés. Le japonais Yohei Fukuda joue les bourreau en offrant Chanbara Beauty.
L’intrigue, qui n’est pas sans rappeler les films de la série Resident Evil place une plantureuse jeune femme en bikini au coeur d’un monde post-apocalyptique où les morts reviennent à la vie pour manger de la chaire humaine.
Armée d’un katana et assistée d’un gros bon à rien et d’une acolyte vêtue de cuir qui manie le fusil d’une main experte, Aya se lance à la chasse du scientifique responsable de l’épidémie. En chemin, elle croisera le fer avec sa soeur dédiée à la cause des zombies.
Entre les scènes d’action, les monologues et dialogues ennuient. Malheureusement, contrairement à des passages semblables dans des jeux vidéos, il est impossible d’appuyer sur un bouton pour les sauter. Les séquences de combat s’avèrent un petit peu moins emmerdantes. Elles se basent davantage sur une pléiades de trucages numériques que sur les habilités physiques des protagonistes. Les traces lumineuses laissées par les mouvements d’épée et les explosions de sang virtuel semblent puisés d’un shovelware destiné au Turbo Grafix 16.
Un peu comme les films de Transformers et G.I. Joe qui ont bercé mon enfance, Chanbara Beauty se veut davantage une publicité pour un autre produit (la série de jeux vidéo Onechambara) qu’une oeuvre à part entière. J’approuve malgré tout le costume de l’héroïne…
