Un film de Zach Passero, avec Carlee Baker, Michael Esperza et Eryn Joslyn. États-Unis, 2008, 90 minutes.
Certains films d’exploitation transcendent la modestie de leurs origines pour devenir des classiques intemporels. Wicked Lake ne fait malheureusement pas partie de cette rare sélection.
Ce qui ne veut pas dire pour autant que cette production est totalement dépourvue de charme. Après tout, elle offre exactement ce qu’elle promet: quatre sorcières lesbiennes massacrent tous les malheureux qui osent compremettre leur week-end entre amoureuses passé dans un chalet.
Sexe, torture, bain de sang, Wicked Lake compte tous ces éléments. Les actrices ne sont pas là pour mettre en valeur leur talent dramatique mais bien pour se mettre à nue, sans jeu de mots. Les acteurs apparaissent à l’écran pour menacer un tantinet les anti-héroïnes avant de se faire tuer de façon parfois spectaculaire.
Mais pour chaque meurtre réussi, deux blagues tombent à plat. En essayant d’être drôle, le film évite d’être effrayant. Pour le meilleur et pour le pire, Wicked Lake se résume à ce simple bout de phrase: du sang sur des seins.